LA POSITION DU PRESIDENT MOU

Mou, lui ?

Qui n’hésite pas à parcourir les rues de Paris en Vespa tel Gregory Peck dévalait jadis les escaliers de la place d’Espagne, Audrey Hepburn en croupe, dans « Vacances romaines ».

Mou, lui ?

Qui se promène la nuit avec un casque emprunté sans doute à l’un de ces CRS qui matraquait naguère ses camarades pendant les manifs.

Mou, lui ?

Qui promet de rendre aux riches d’une main 100 % des 75% qu’il leur a pris dans la poche de l’autre.

Mou, lui ?

Qui annonçait quinze jours auparavant comme cadeau de nouvel an la diminution des impôts et qui s’offusque maintenant qu’on ait pu le prendre au mot. Faut-il que la connaissance de la langue française se soit vraiment dégradée pour que les journalistes en soient à confondre vœu et promesse ?

Mou, lui ?

Qui exige des entreprises qu’elles embauchent en masse les seniors, débarrassant ainsi les hôpitaux de tous ces patients coûteux pour faire place aux fiancées délaissées.

Mou, lui ?

Qui pique en quelques heures l’essentiel du programme de la droite et s’engage solennellement à réaliser d’ici les prochaines élections présidentielles tout ce pourquoi Sarkozy a été battu aux précédentes.

Mou, lui ?

Qui n’hésite pas à donner à la chancelière allemande une belle leçon de politique: pour pratiquer une politique de droite, pas besoin de s’encombrer d’un gouvernement de droite. Pourquoi madame Merkel tient-elle à s’entourer inutilement de ministres chrétiens-démocrates alors que, pour appliquer son programme, une équipe socialiste homogène fait parfaitement l’affaire ? Avec l’avantage qu’un socialiste a beaucoup plus de respect de l’autorité et du chef qu’un type de droite et, surtout, qu’il ne risque pas de lui piquer sa place à la tête de son parti (quoique..).

Mou, lui ?

Qui s’inspire d’un autre modèle allemand qui a fait ses preuves, celui de Gerhard Schröder, devenu, après avoir été battu aux élections, l’un des principaux collaborateurs et laudateurs de Vladimir Poutine, moyennant une dotation garantie par deux de ses groupes énergétiques les plus cossus.

Mou, lui ?

Qui croyait fréquenter sans danger l’interprète d’un film intitulé « Sans laisser de traces » mais qui découvre ensuite que le titre l’a bêtement abusé. Au lieu de se laisser abattre, il a montré un vrai talent de chef en faisant face à la tempête. Poussant son amie à jouer dans « Quai d’Orsay », message subliminal qui lui indique son intention de l’envoyer le plus loin possible sur la planète le jour où Valérie reviendra à la maison.

Mou, moi ?

Qu’on accuse d’être raide dans mes fonctions publiques et dont on s’étonne que je le sois aussi dans ma vie personnelle ?

Non, attendez ! Ca, c’est ma vie privée, effacez, svp !

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ACTUALITES DE JANVIER 2014

  • Mardi 14 janvier à 19h30 à Louvain-la-Neuve au Cercle du Lac
  • Mercredi 15 janvier à 18h à l’AEB, chaussée de Wavre,150  à 1050 Bruxelles
  • Mercredi 29 janvier à 19h30 à la Librairie Calligrames à Wavre
  • Vendredi 31 janvier à 12h30 à la Bibliothèque de Bruxelles, rue des Riches Claires 24 en compagnie de Jacques De Decker
  • Samedi 8 février à Metz à  partir de 14h00 à la librairie Hisler. Elle sera suivie à 16h30 d’une présentation avec Paul Couturiau.

SOLDES HIVER 2014

  Est-ce vraiment une bonne idée de commencer l’an nouveau par une période de soldes ? 2014 n’a pas encore ouvert les yeux, que, déjà, on liquide tout !

Place nette aux nouveautés, direz-vous ? L’histoire l’a prouvé, « du passé faisons table rase » n’a jamais été un bon truc. Même chez les marxistes –sauf Groucho.

Voyez la Russie. Après la chute du mur de Berlin, ce qui reste de l’URSS est liquidée. Tout doit partir ! Le parti communiste, la propriété d’état, les kolkhozes. A leur place, business, bling-bling et Rolls Royce tandis que le prolétariat a enfin droit de faire la file chez Mac Donald et pas seulement pour acheter du papier de toilettes. Or, à quoi ressemble cette nouvelle Russie de Poutine et de Depardieu sinon à cette bonne vieille rata soviétique ? Demandez donc aux Pussy Riots comme elles ont apprécié leur séjour trois chapkas dans les camps de travail en soldes que Poutine avait rachetés à Brejnev ?

Tenez, puisqu’on parle de soldes. Le lourd volume de la sixième réforme de l’état est désormais disponible chez nous à prix cassé. Profitez-en ! Dans quelques mois, il aura disparu des étagères – et des mémoires.

Ce précieux document devait balayer le vieil état belge et le remplacer par une tuyauterie toute neuve pour donner au C.D. &V. l’illusion de rester à la tête des affaires sinon du pays, du moins de sa région. Or, à quoi a-t-elle servi ? Jusqu’ici, les seuls effets de la Réforme semblent empruntés à Marcel Proust : c’est gros et c’est beaucoup de temps perdu.

Remarquez, à la recherche du temps perdu n’est pas non plus la recette magique. Prenez Dieudonné qui a perdu toute inspiration depuis longtemps (toute expiration aussi d’ailleurs, d’où cette impression d’étouffement autour de lui). Pour tenter d’exister, il essaye misérablement de recycler quelques sketches périmés depuis plus de septante ans, qu’il a volés dans l’armoire de son copain Jean-Marie Le Pen. Et il essaye de faire un peu de pognon avec ce matériel moisi sur lequel plus personne n’ose réclamer de droits d’auteur.

Du côté de l’Elysée, à quelques kilomètres de là, ce sont déjà les deuxièmes démarques. L’an dernier, le président l’avait promis, la courbe du chômage obéirait à sa volonté –regardez-moi dans les yeux et baissez, je vous l’ordonne ! Mais ses pouvoirs semblent avoir été noyés tels les polders de Hollande un jour où on a oublié de fermer les écluses. Et voilà le mage français aussi impuissant face à la débâcle sociale que le secrétaire général du parti communiste. Il ne lui reste qu’à bazarder son cahier d’engagements à l’encan. Mais les enchères seront tristes hélas.

Les soldes ? Décidément, non ! Ce n’est pas avec du vieux qu’on fera du neuf ! Allez ! Hop !

L’imagination au pouvoir !

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COMME EN 14 !

    2014, une année sombre ? Allons ! Une année d’élections, c’est toujours une année de fiesta ! Malgré la crise, cette bonne vieille crise avec laquelle on vit depuis si longtemps comme avec des rhumatismes, la plomberie bruyante des voisins ou une increvable belle-mère auxquels on a fini par s’habituer. Pendant quelques mois, on ne nous parlera plus d’assainissement, de rigueur et d’austérité. On va recommencer à s’amuser. Car, les candidats le savent, ils doivent nous charmer par des promesses et nous faire rêver en jurant, croix de bois, croix de fer, que demain sera tellement mieux qu’avant, quand ils n’étaient pas aux affaires.

Vous me direz, éternels grognons, que ceux qui se présentent à nos suffrages étaient justement ceux que nous avons déjà élus et qui nous avaient forcés à nous serrer la ceinture. A payer plus pour recevoir moins. A travailler plus pour gagner moins. A s’énerver plus pour rêver moins. Certes. Mais c’est ça, la magie du système démocratique. Les meilleurs d’entre eux ont la faculté de se multiplier, de se contorsionner, de se couper en deux, avec un art si souverain qu’ils sont capables de dénoncer la politique qu’ils menaient et les personnages qu’ils jouaient lorsqu’ils étaient au pouvoir tout en nous faisant croire qu’ils seront différents quand ils y reviendront.

Dans une année électorale, l’appétit du pouvoir monte chez certains comme les hormones dans l’équipe Festina. Angela Merckel vient d’expliquer pourquoi, elle s’accroche : « Le pouvoir, c’est un peu comme le jeu de combat naval, avoue-t-elle. Quand je fais un touché-coulé, je jubile ! » Ach ! Comme l’amiral Canaris aurait été fier d’elle !

Hélas, le combat naval cent ans après la der’ des der’ est devenu impayable. Avec l’état de nos budgets, qui peut encore s’offrir des destroyers, des cuirassés, même un bête sous-marin ? Il n’y a plus de Marine qu’en France – et, celle-là, c’est vrai, on a vraiment envie de la couler ! Même une course en taxi Paris-la Marne est hors de prix !

Elections législatives ici, municipales là-bas, européennes, partout. Qu’est-ce qu’on va s’amuser l’an prochain après une année de disette où on n’avait rien à se mettre sous la dent sinon quelques consultations bidon dans des pays où l’on fait semblant de voter pour rassurer la communauté internationale. Il faut être sorti des urnes, même bourrées, pour avoir le droit de parader entre Obama et Poutine.

Heureusement que le vote est resté obligatoire en Belgique. Sinon, avec le taux d’abstention, de désillusion et d’hésitation des citoyens, on risquerait de ne pas voir passer le dimanche d’élections. Et ce serait dommage qu’une aussi belle fête nous passe sous le nez !

Meilleurs vœux !

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SAINT NICOLAS EXISTE. JE L’AI RENCONTRE.

Ne me dites pas que vous ne croyez plus à Saint Nicolas. J’ai eu cette semaine la preuve de son existence, lui qui a glissé dans ma petite chaussure le cadeau que j’avais placé en tête de ma liste, le prix Rossel, accompagné d’un gros ballotin de pralines. Preuve aussi que, contrairement à la rumeur persistante, le service de la poste fonctionne toujours en Belgique.

Ce cadeau magique me donne l’idée d’un prochain livre. Pourquoi pas « Saint Nicolas existe. Je l’ai rencontré » ? La seule chose qui m’arrête, c’est que Michel Delpech vient de publier un bouquin qui raconte que Dieu existe, lui aussi. Si, si. Il est tombé dessus, paraît-il, en visitant Jérusalem un jour où le soleil tapait vraiment fort. L’aurait mieux fait de continuer à vider ses canettes chez Lorette. A cause de lui, mon sujet risque de sentir un peu le réchauffé.

Un ami, à qui je me plaignais de la concurrence déloyale de l’ex-flâve des sixties m’a suggéré d’écrire : « Le père Fouettard existe. Je l’ai rencontré. » Mais je refuse de raconter ma vie privée.

A ce sujet, je remarque qu’il circule beaucoup de légendes sur les lendemains du prix Rossel. Désolé, les amis. Vous, je ne sais pas. Mais moi, je n’ai pas reçu de demande en mariage, pas la moindre invitation à dîner aux chandelles. Même pas, comme je l’espérais secrètement, deux places VIP pour assister au prochain match de catch féminin dans la boue ni à la conférence d’Exploration du Monde sur les pas de Michel Delpech.

Comme le prix est tombé mardi, je me suis cru obligé d’aller remercier le grand saint de sa bonté. Je l’ai trouvé dans une galerie commerciale du nord de Bruxelles. Il a paru visiblement surpris de me voir dans la file derrière une dizaine de kets dont le plus âgé avait cinq ans. J’ai aussi senti la méfiance de quelques parents, tentés d’appeler les flics. On vit dans une société de plus en plus politiquement correcte. Mais j’ai tenu bon. Et quand je me suis approché de Saint Nicolas (pas trop près vu son haleine Jupiler, les saints savent pourquoi) et que j’ai commencé à lui parler de mon livre, il m’a repoussé en me disant qu’il n’avait pas le temps d’entendre mes boniments et qu’il n’était pas question de m’acheter quoi que ce soit, surtout pas un bouquin. Il en avait déjà un. J’ai trouvé un de ses collègues non loin de là dans le parking d’un grand magasin mais il semblait avoir lui-même besoin de quelques cadeaux pour survivre. Alors je me suis contenté de lui glisser une pièce sans rien dire.

Ne croyez surtout pas que cette quête m’a découragé. C’est pas demain la veille que je cesserai de me comporter comme Monsieur Optimiste.

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LE LIVRE DES RECORDS

 

  • Qu’est-ce que tu fais ?

  • Tais-toi, j’écris !

  • Sans ton téléphone ? Ca craint…

  • Je tiens la fortune, mon vieux ! Oublions l’euro-millions. Depuis le temps qu’on joue et qu’on se plante. Cette fois, c’est du dur.

  • Ce gribouillis, la fortune ?

  • Le jackpot maintenant, ce sont les livres ! Cette semaine, un Américain a acheté un manuscrit quatorze millions de dollars.

  • Quatorze millions de… ? En échange de quoi ? Des documents secrets de la CIA ? Les rapports d’écoute de la NSA ?

  • Il n’existe plus de documents secrets. Ils ont déjà été tous publiés et pour pas cher.

  • La version sexy secrète de Harry Potter que J.K. Rowling avait réservée à son mari comme cadeau d’anniversaire ?

  • Le sexe ? Pfff… Ca n’intéresse plus personne. La dernière mode, ce sont les psaumes. Malraux l’avait prédit : le vingt et unième siècle sera religieux ou ne sera pas, enfin quelque chose du genre…

  • J’y pense. Je dois pouvoir retrouver à la cave le vieux missel de ma tante, une affreuse bigote. Heureusement que je ne l’ai pas jeté. Si tu le veux, je te fais un prix…

  • Non, non. Laisse-moi rédiger une suite au livre des Psaumes.

  • D’un côté, un texte religieux fait sauter le casino. De l’autre, le pape François publie une encyclique où il dénonce l’idolâtrie de l’argent. Il y a de quoi perdre son latin…

  • Bon, je m’y remets.

  • Les Psaumes-Le Retour? J’hallucine !

  • Si les remakes et les sequels cartonnent sur le grand écran, je ne vois pas pourquoi ils n’emballeraient pas aussi les hit-parades des libraires. D’ailleurs, je prévois une édition téléchargeable. Rien n’est plus adapté aux technologies nouvelles que les psaumes, qui ne sont rien d’autre que du rap, version lamentations, supplications, pénitences. Quelques lignes de lamentos le matin dans le métro, ça vous requinque le moral pour la journée.

  • C’est vrai. Rien de plus réconfortant que les lamentations des autres.

  • Seule contrainte. Si les Hébreux n’avaient à l’époque besoin que d’une cinquantaine de pages, moi, j’ai de quoi remplir une dizaine de tomes rien qu’avec les gémissements des copains, des copines et de la radio.

  • « Pourquoi ces nations en tumulte et ces préoccupations dépourvues de sens parmi les peuples ? » Tout était déjà dans l’édition originale, version avant Jésus Christ.

  • Version moderne, j’entends plutôt dans ma cuisine au petit déjeuner : « Qui a chipé ma crème de jour ? », « Dois-je acheter chaque nouvelle console ? », « Pourquoi Ryan Air peut-il atterrir à Zaventem et la France sauter sur Bangui ? »

PS : Si les Psaumes ne sont pas votre tasse de thé, « Pourquoi ces nations en tumulte » est aussi le titre d’un merveilleux recueil de nouvelles de Flannery O’Connor, grand écrivain du sud des Etats-Unis (Gallimard), où il est plus question des hommes que des dieux.

 

 

 

NOIR, JAUNE ET AUTRES COULEURS

 Luc Trullemans, typhon électoral ? Les bleu-blanc-belge du parti dit populaire s’imaginent que l’ex-madame Irma de la météo va enfin rendre leur groupuscule visible.

Suffit-il d’avoir montré sa bouille sur le petit écran et de stigmatiser les « gens du sud habillés en tenues traditionnelles » pour mettre les électeurs dans sa poche ?

Depuis quelque temps, le respect des goûts et surtout des couleurs a passé de mode. Une ministre italienne se fait traiter de singe, la garde des sceaux française de guenon, y compris par des enfants, pendant que son collègue de l’Intérieur tente d’échapper au désamour de l’équipe gouvernementale dont il fait partie en dénonçant les Roms. Ils sont « en confrontation » avec les Français, dit-il, offrant généreusement d’aider « les Français contre ces populations. »

Dans ce tohu-bohu, on a du mal à retrouver le chemin de la civilisation. Marine Le Pen menace ceux qui la rangent à l’extrême droite et le nouveau leader bien aimé respecté du PP demande des indemnités parce qu’on l’aurait traité de raciste.

Faut-il se plonger dans les stades de football illuminés par les drapeaux noir-jaune-rouge pour retrouver la fraîcheur d’une fraternité cosmopolite ? Même si les diables rouges ont succombé aux démons jaunes, les supporters ont fêté les joueurs de toutes les couleurs. Façon de rappeler que notre étendard n’est pas blanc pur jus mais joyeusement coloré.

Les lois contre le racisme ne suffisent pas à endiguer la vague révulsive amplifiée par les réseaux sociaux. Pas plus que les leçons de morale et les efforts de beaucoup de profs.

Seul l’exemple donne le la. Laissons les grincheux hystériques plébisciter Trullemans parce qu’il annonce que l’hiver, la neige et les ouragans, c’est la faute à l’Afrique. Mieux vaut plonger dans les livres, les films, mais aussi les jardins ou les villes mélangées pour retrouver un peu de couleurs.

Au hasard, mêlez-vous aux vrais Indiens d’Amérique sous la plume de Louise Erdrich ou aux noirs du sud dans les polars de Kris Nelscott ou dans « 1275 âmes » de Jim Thompson (magnifiquement adapté au cinéma par Bertrand Tavernier sous le titre « Coup de Torchon »). La galère des Chinois est celle de tous les immigrants dans « Seuls le ciel et la terre », le roman déchirant de Brian Leung ou celle des Italiens dans le « Bandini » de John Fante. Dans les années cinquante déjà, la grande Doris Lessing (disparue cette semaine) témoignait des affrontements en Rhodésie dans « Le Carnet d’or ».

Parmi les innombrables films, retenez « My Beautiful Laundrette » de Stephen Frears sur le Londres tutti frutti d’aujourd’hui, « Bamboozled » de Spike Lee. Sans oublier « To be ou not be » de Lubitsch sur la chasse aux Juifs à Varsovie en 1940. Le racisme se dissout dans l’humour.

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MONSIEUR OPTIMISTE

Alain BERENBOOM présente son nouveau livre MONSIEUR OPTIMISTE

  • le mardi 5 novembre à 18h30 à la librairie Filigranes, avenue des Arts (Madou) à Bruxelles
  • le 14 novembre à 18h00 à Libris Agora à Louvain la Neuve, avec Dominique Costeáramos
  • le dimanche 17 novembre au salon du Livre d’Uccle, rue Rouge
  • le vendredi 22 novembre à 18h00 à la librairie Tapage, cours St-Michel 83, rue Père De Deken, Etterbeek, avec François De Smet
  • le 27 novembre au Foyer Culturel juif de Liège

EN RADIO:

  • le lundi 4 novembre de 9h10 à 9h45 sur la Première de la RTBF
  • le samedi 8 novembre (sur France Inter) ou le dimanche 9 novembre à 12h00 (sur la RTBF) dans La Librairie Francophone.
  • le samedi 16 septembre à 17 sur France Inter ou le dimanche 17 septembre à midi sur RTBF-La Première « La Librairie Francophone »