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Un vent favorable a fait parvenir à notre rédaction quelques extraits des authentiques minutes de l’entretien entre le président Trump et le dictateur nord-coréen Kim Jong-un. Une fois de plus, il faut déplorer un certain écart entre la réalité médiatique et la réalité tout court.

Donald Trump : C’est vous la traductrice ? Bon. Dites à ce gros patapouf qu’il a intérêt à signer ce papelard sans morfler sinon je le rase aussi sec, et pas seulement ses cheveux.

Traductrice à Kim : Le président des Etats-Unis tient à exprimer au grand leader bien aimé  respecté le plaisir qu’il ressent à lui serrer ses petites pinces. D’ores et déjà, il l’invite à visiter Disneyland avec consommation gratuite de Coca-Cola et de Mc Do pour tous les membres de sa famille, en tout cas tous ceux qu’il n’a pas encore massacrés.

Kim : Avant d’aller plus loin, j’exige que ce grossier merle retire d’abord ses insultes. Il m’a traité de « petit Rocketman » et surtout de « petit gros ».

Traducteur à Trump: Le Président Kim est honoré de vos si aimables mots d’accueil, monsieur le maître du monde. Bien qu’il ait dit que vous étiez un « gâteux mentalement dérangé », il reconnaît que vous êtes drôlement en forme pour un homme de votre âge. Et il est heureux de constater que votre Alzheimer contribue à la paix en effaçant de votre cerveau tous les autres qualificatifs qu’il a honteusement déversés ces derniers mois sur votre si gentille personne.

Trump : C’est pas tout ça. Je suis ici pour récupérer ta petite caisse de joujoux, missiles, bombes atomiques et autres gadgets que tu t’es offert en pillant ton pauvre peuple jusqu’à l’os. Allez, et plus vite que ça !

Traductrice à Kim: A propos du désarmement, le président des Etats-Unis vous fait remarquer qu’un petit mot à ce sujet serait apprécié de ses électeurs. Rien de précis, pas de stress, juste une phrase pour montrer qu’il n’a pas oublié d’en parler entre la poire et le fromage.

Kim est pris de fou-rire.

Trump à son conseiller : Enfin, quelqu’un qui comprend mon légendaire sens de l’humour. Depuis que j’ai quitté la télé, j’avais l’impression de ne plus faire rire personne. Brave type, ce Kim.

Kim (en anglais) : Et si on faisait l’inverse, Donald ? Si c’était toi qui me donnais ta caisse de bazars nucléaires ?

Donald éclate de rire.

Nom de Dieu ! Tu parles anglais, mon p’tit gars ? Quel duo ! Enfoncés, le Saturday Night Live et la Famille Simpson ! Donald & Kim, on va se faire un fric, tu n’imagines même pas !

Kim : Pourquoi pas ? Déjà qu’on a souri aux caméras, qu’on n’a pas arrêté de se serrer les mains d’un air grotesque et de se taper dans le dos. A propos, faudrait signer ton fameux papelard pour avoir l’air sérieux, non ? Qu’est-ce que tu proposes ?

Trump : From Singapore with love. D’accord sur le texte ?

Kim: J’adore. On dirait un James Bond!

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